C’est quoi un audit sémantique SEO d’abord ?
On vous a peut-être dit qu’il était important de faire un audit sémantique avant de créer du contenu. Mais savez-vous au moins ce que c’est et à quoi ça sert ? Allez, on vous éclaire. 💡
Explication SIMPLE de l’audit sémantique
Un audit sémantique, c’est l’un des trois types d’audit SEO, parmi lesquels :
- l’audit technique : qui étudie la santé du site (rapidité, détection d’erreurs etc) ;
- l’audit de popularité : votre site est-il mentionné sur des sites tiers (netlinking) ;
- l’audit sémantique : concrètement, l’étude des mots (clés).
L’audit sémantique se concentre donc comme son nom l’indique, sur la sémantique du contenu : ses mots, son champ lexical, son jargon.
Il permet d’identifier les freins au bon référencement naturel des pages et de proposer une nouvelle stratégie éditoriale, afin d’améliorer leur positionnement sur les moteurs de recherche.
Pourquoi faire un audit sémantique SEO ?
Vous l’aurez compris, l’audit sémantique permet d’améliorer son SEO grâce à la détection de points bloquants et à leur correction. Mais ce n’est pas tout : c’est aussi l’occasion de débusquer de superbes opportunités marketing !
En effet, un bon audit sémantique passe par l’exploration de fond en comble du site web concerné… mais aussi de celui de ses concurrents. En passant en revue les mots-clés utilisés par vos concurrents, la manière dont est structuré leur site web, ou tout simplement leur positionnement et activité, vous pouvez reprendre à votre compte des éléments sous-exploités chez vous.
Par exemple : en faisant l’audit sémantique d’un client spécialisé dans la course et livraison, nous nous sommes rendues compte qu’ils ne se positionnaient pas suffisamment sur les mots-clés liés au transport en général. Résultat : nous leur avons soumis une étude de mot-clé qui visait des requêtes ciblées par tous leurs concurrents, sauf eux !
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Audit sémantique SEO : analyser le site web de fonds en comble
Mais ne brûlons pas les étapes. Commençons notre audit sémantique par l’analyse approfondie du site web en question. Première étape : son architecture.
Architecture du site web
Quand on parle d’architecture du site web, on se réfère à la manière dont il est structuré, compartimenté. Est-il organisé de manière logique, intuitive pour le visiteur, mais aussi de façon optimisée pour les robots des moteurs de recherche ?
Voici les éléments indispensables à étudier :
- le menu de navigation : donne-t-il accès aux pages les plus importantes ? Attention à ne pas le surcharger ;
- le footer : reprend-il les éléments importants du menu ? Comporte-t-il des mentions légales ?
- les pages : respectent-elles la structure classique d’une landing page ? (section hero, réassurance etc) ;
- le blog : les articles de blog comportent-ils un auteur, une date de publication ?
Globalement, assurez-vous que tout le contenu qui se trouve sur votre site soit ordonné de façon cohérente. Cela fera gagner du temps à vos visiteurs qui trouveront facilement l’information recherchée et plaira à Google, dont le rôle est de classer les pages qui
répondent le mieux au besoin de ses utilisateurs !
SEO on-page
Le SEO on-page, en français le “SEO sur page” est comme son nom le laisse entendre : le SEO appliqué aux contenus éditoriaux du site web.
Voici quelques questions à se poser :
- vos pages, articles de blog sont-ils optimisés pour le référencement naturel ?
- vos contenus contiennent-ils tous une balise Title, H1, des Hn décroissants (H2, H3, H4), une méta description ?
- avez-vous pensé à ajouter des images ou des vidéos pour améliorer l’expérience utilisateur ?
- la vitesse de chargement de vos contenus est-elle optimale ?
- qu’en est-il du maillage interne entre vos pages ?
Et surtout, le plus important : vos contenus répondent-ils à l’intention de recherche ? On ne le répètera jamais assez, mais un bon contenu SEO, c’est un contenu pertinent qui répond d’abord au besoin de l’internaute.
Exemple : si vous cherchez à vous positionner sur le mot-clé “prix entretien chaudière”, vous devez rapidement donner les tarifs liés à cette prestation. Si vous commencez votre article de blog par une présentation des différents modèles de chaudière, votre lecteur risque de quitter la page : vous ne répondez pas à son intention de recherche commerciale !
Pour rappel, le temps d’attention d’un internaute est extrêmement court. Il dispose d’une quantité infinie d’informations gratuites sur Google ou les réseaux sociaux. A vous de capter son attention du mieux possible en proposant un contenu qui déjoue tous ceux de vos concurrents.
Maillage interne et externe
L’audit sémantique est aussi l’occasion d’aller vérifier :
- si vos pages les plus importantes sont bien reliées entre elles : en silo ou cocon sémantique le plus souvent ;
- si elles bénéficient de suffisamment de jus SEO (page rank) ;
- si vos ancres sont variées : exactes, de marque, génériques ;
- si les liens que vous faites entre les pages sont logiques, pratiques pour l’utilisateur.
Bref, jetez un œil à votre maillage interne !
Et qui dit maillage interne, dit maillage externe. Ce n’est pas une obligation quand on fait un audit sémantique, mais si vous avez le temps, pourquoi s’en priver ? Pour rappel, le maillage externe est un lien hypertexte placé sur un site web tiers qui redirige vers votre site web. De nombreux liens (backlinks) placés sur des sites externes indiquent à Google que vous êtes une autorité. Pour améliorer votre SEO, il est donc de bon ton d’aller chercher des backlinks à travers le netlinking.
Vous pouvez avoir une idée de votre score d’autorité grâce à l’indicateur Autority score de Semrush ou le Trust flow de Majestic.
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Espionner ses concurrents
Nous l’avons déjà évoqué au début : un bon consultant SEO ne se contente pas d’analyser son site web. Il part toujours à la chasse aux idées ! On ne parle pas de copier-coller le contenu de vos concurrents évidemment, mais de s’inspirer de leurs techniques, voir ce qui marche dans leur domaine, comprendre ce qui manque chez vous.
S’inspirer de leur structure
Une fois que vous avez relevé ce qui n’allait pas au niveau de la structure de votre site web, vous pouvez regarder comment sont conçus les sites internet de vos concurrents. Si tous sans exception possèdent dans leur menu de navigation, footer, blog, une section que vous ne traitez pas, il y’a peut être quelque chose à faire pour votre activité.
Par exemple, il n’est pas rare de voir des consultants SEO créer des pages “requêtes + ville”. Autrement dit, un mot-clé longue traîne qui contient le nom d’une ville (ex: “agence éditoriale Lyon”). On retrouve souvent ces pages locales dans le menu de navigation ou le footer car cela permet de leur donner un coup de boost. Si ce type de landing page est intéressant pour vous, foncez !
A noter : vérifiez bien le volume et la pertinence par rapport à votre stratégie avant de générer du nouveau contenu.
Voler les mots-clés de ses concurrents
Un autre moyen d’espionner ses concurrents, non plus en étudiant directement leur site web à l’oeil nu, mais en utilisant un outil SEO comme Semrush. Il vous suffit de rentrer l’url du site web dans “recherche organique” > “meilleurs mots-clés”, filtrer sur “exclure” le nom de la marque : boum ! Vous avez accès à toutes les requêtes de l’entreprise !
Attention : cela ne veut pas dire qu’il faille rédiger sur celles où ils se positionnent en premier ! En effet, si on prend l’exemple d’EDF, il va être difficile pour un jeune site de concurrencer cet acteur historique sur le mot-clé “EJP demain” qui affiche par ailleurs un indice de difficulté de 40.
Toutefois, cela peut vous donner des idées de mots-clés auxquelles vous n’auriez pas pensé autrement, dans le cadre de votre stratégie éditoriale globale.
Faire son étude de mots-clés
A l’aune de toutes les informations que vous avez engrangées, tant sur votre site web, que sur celui de vos concurrents, vous pouvez commencer la fameuse étude de mots-clés ! Pas avant : sinon, vous risquez de ne pas avoir une vision marketing globale.
Mind map
Chez aurorae, on aime bien utiliser un mind map pour commencer l’étude de mots-clés. Autrement dit, un outil comme Miro qui permet de visualiser les mots-clés classés par groupes sémantiques logiques.
Mais comment procède-on exactement ?
- à partir de toutes les connaissances qu’on a du marché et des enjeux de l’entreprise, on commence par écrire les mots, les termes, le jargon qui nous semblent les plus logiques, ou qu’on a systématiquement retrouvés au cours de nos recherches ;
- puis on les regroupe par grande thématique ;
- c’est seulement une fois qu’on a ces mots-clés pépite, qu’on peut aller vérifier leur volume, leur SERP, leur pertinence sur un outil.
Voici un aperçu d’un mind map pour un client :
- les étiquettes noires représentent le thème principal ;
- les étiquettes vertes le sous-thème ;
- les étiquettes bleues le mot-clé avec son volume etc.
Bien sûr, chaque mind map est différent ! Si cette technique ne vous convient pas, libre à vous d’en trouver une plus parlante pour vous.
Cocons sémantiques et arborescence
Lorsque vous faites le mind map, vous êtes déjà en train, sans le savoir, de créer des cocons sémantiques et des silos ! Toutefois, cette arborescence peut être amenée à évoluer. En effet, Miro permet de dégrossir, de se faire une idée globale des mots-clés que vous souhaitez viser. Chez aurorae, on aime bien ensuite passer sur Gsheet pour peaufiner la stratégie.
Il ne vous reste plus qu’à tout transposer sous forme de tableau. Nous vous recommandons une feuille par cocon sémantique. Dans chaque feuille, vous indiquez le mot-clé, le volume, l’indice de difficulté et toute autre information que vous jugerez utile ! Par exemple, nous créons généralement un score de priorité des mots-clés à traiter basé sur le potentiel de conversion.
Optimisation du contenu
Un audit sémantique ne veut pas forcément dire qu’on ne doit que créer de nouveaux contenus. Au contraire, il n’est pas rare de devoir commencer par optimiser en priorité les pages qui sont les plus importantes pour votre business et qui manquent cruellement de jus SEO !
Pour ce faire, listez les pages pépites. Il peut s’agir de :
- la page d’accueil ;
- pages service ou produit ;
- pages qui génèrent beaucoup de trafic ;
- voire même d’un article de blog s’il a un fort potentiel de conversion.
Désormais, il ne reste plus qu’à étudier la SERP du mot-clé associé à cette page, et à identifier ce qu’il vous manque par rapport aux pages qui sont mieux positionnées que vous sur cette requête.
Par exemple, si c’est une page service que vous souhaitez optimiser, demandez vous : comment vos concurrents ont présenté cette prestation par rapport à vous : parlent-ils d’abord de ses fonctionnalités, ou mettent-ils surtout en avant les avis clients ? Ces changements peuvent impacter vos positions et votre visibilité. Par ailleurs, quels mots-clés secondaires utilisent-ils, que vous n’avez pas abordés dans votre landing page ? Bref, remettez votre casquette d’espion, et faites-vous aider par un outil d’optimisation SEO comme ThotSEO.
Calendrier éditorial de publication
Dernière étape de l’audit sémantique SEO : mettre en place un planning éditorial de publications. En fonction du nombre de mots-clés que vous avez sélectionnés, et de la fréquence de publication choisie, le planning peut aller de 3 mois à 1 an. Reportez simplement les mots-clés prioritaires sur lesquels rédiger dans la case qui correspond à la date d’écriture du document.
Chez aurorae, on aime bien intégrer ces informations :
- type de contenu ;
- statut d’avancement ;
- date de publication prévue, effective ;
- auteur, relecteur ;
- lien du Gdoc ;
- lien de l’article en ligne.
De quoi avoir une vision sur le long terme des contenus à optimiser ou à créer et dire adieu au syndrome de la page blanche !
Les outils à utiliser pour son audit sémantique
Optimisation du contenu
On vous a pas mal parlé d’outils pour faire votre audit. Car oui, sans outils SEO, il va être très compliqué de détecter de potentiels problèmes et dégager de vraies opportunités. La bonne nouvelle, c’est que si vous ne souhaitez pas débourser d’argent pour un outil payant, il en existe des gratuits.
La base en SEO, c’est la Google Search Console (GSC) : elle permet de suivre ses positions, de vérifier sur quelles expressions le contenu est positionné, quelles impressions et clics il obtient. Si vous voyez qu’une page super importante pour vous ne décolle pas, vous pouvez chercher à comprendre pourquoi et l’optimiser.
Par contre, pour gagner du temps de travail (et surtout pour les débutants), nous vous recommandons Semrush. En effet, GSC est un incontournable, mais il demande une certaine expérience en SEO pour décrypter les données, tirer ses propres conclusions. Avec Ahref ou Semrush, vous êtes 100 % guidés, conseillés.
Par exemple, vous pouvez programmer l’envoi de positions d’une liste de mots-clés par mail de manière hebdomadaire pour réagir rapidement si vous constatez une perte de positions ; vous avez également à disposition des recommandations d’amélioration de votre maillage interne ; des propositions de sites web pour faire du netlinking ; des suggestions d’optimisation pour vos contenus.
Bref, c’est un outil tellement complet et de qualité, qu’on pourrait en parler pendant des heures !
Vous savez ce qui est mieux qu’un outil SEO ?
Un consultant SEO !
Si cet article vous donne toujours le tournis, il est peut-être temps de confier votre stratégie éditoriale à des pros comme aurorae 🙂